Extrait de l’interview pour le magazine Nexus, de janvier - Février 2024 (par Sandra Franrenet)
- sernevess
- 28 janv.
- 3 min de lecture
Marie-Dominique Pecorini, médium et autrice de “Sur la voie du son de la lumière”, préfacée par Sylvie Dethiollaz et Claude-Charles Fourrier.
Quelle est la nature de votre connexion avec le monde invisible ?
Au départ, je me mettais derrière un ordinateur et je tapais sur le clavier les mots ou les phrases qu’une voix me dictait à l’intérieur de ma tête. Cette pratique très proche de la télépathie a un nom : la psychophanie. Au fil des années, tous mes sens se sont ouverts. Désormais je peux avoir des flashs, des fulgurances, des images, des sensations et parfois même sentir des parfums.
Comment entrez-vous en relation avec ces énergies ?
Je n’ai besoin d’aucun protocole. Il suffit que je me rende disponible. Je ne reçois, en revanche, jamais d’informations tant que je ne les ai pas demandées. C’est un deal que j’ai passé avec l’au-delà ! Je suis là pour aider les gens, pas pour m’introduire dans leur vie sans permission.
Savez-vous avec qui vous échangez ?
J’échange avec des entités qui n’ont, a priori, jamais été incarnées. Je les appelle mes Guides de lumière. Ce sont des enseignants bienveillants qui sont là pour aider l’humanité à évoluer. Il peut aussi m’arriver d’échanger avec des défunts - notamment lorsque la personne que j’accompagne souhaite entrer en contact avec un proche décédé - à condition que mes Guides autorisent ce contact.
Quand cette aventure lumineuse a-t-elle commencé ?
A l’âge de 32 ans (j’en ai aujourd’hui 75 !), j’ai failli avoir un grave accident de ski. Durant la chute qui m’entraînait à une vitesse vertigineuse vers des sapins en contrebas, j’ai senti un cri jaillir hors de moi qui disait : “Moi je n’y arrive plus, je me remets entièrement entre tes mains.” Je dois mon salut à un petit arbuste planté sur la piste qui a arrêté le seul ski qui me restait, avant l’impact fatal. En ouvrant les yeux, j’ai vu un monde parallèle se superposer au mode réel. J’y ai discerné des êtres de lumière emplis d’amour qui m’ont dit à tour de rôle : “Tu viens de commettre une faute, tu n’as pas encore accompli ta tâche ! Pourtant tu étais d’accord !” Je n’ai rien compris… La vie a repris son cours mais ce message a continué de me trotter dans la tête. La suite est une histoire de synchronicités qui m’ont mise sur la piste de la psychophanie. Au départ, les séances de connexion ne duraient que 5 à 10 min car cela me provoquait des céphalées terribles. Puis mon cerveau s'est entraîné, comme si de nouvelles connexions se mettaient en place. Les textes dictés sont devenus de plus en plus riches. Aujourd’hui, je reçois même des prières entières.

Avez-vous du mal à en parler ?
Non, j’en parle très librement. Le fait que les gens y croient ou non m’est égal. Je ne cherche à convaincre personne.
La science est-elle davantage prête à croire à ces phénomènes ?
Il existe de plus en plus de scientifiques qui s’interrogent sur ces phénomènes. Beaucoup, toutefois, continuent de penser que la réponse se trouve dans le cerveau. Je suis prête à me prêter à des recherches car je sais qu’il y a des connexions qui passent par cet organe. Aujourd’hui, je peux me connecter sans que cela ne me fatigue et je ne souffre plus d’aucun mal de tête. La “machine” est réglée !
Sommes-nous selon vous à un moment charnière de notre humanité ? Recevez-vous des messages en ce sens ?
Mes guides assurent que nous sommes responsables de tout ce qui se passe sur Terre et insistent pour que nous travaillions sur nos parts d’ombre, peu importe les méthodes pour y parvenir. C’est très important car nos colères individuelles nourrissent des égrégores de colère collective qui engendrent à leur tour des guerres. Il ne faut pas avoir peur de regarder notre ombre… même si c’est souvent plus facile à dire qu’à faire !

Quel message aimeriez-vous faire passer ?
La connexion avec le monde spirituel passe avant tout par le corps. Avant d’entrer en contact avec l’invisible, il faut être éveillé à nos cinq sens. Si je ne suis pas totalement présente à moi, je sais que les messages que je reçois risquent d’être faussés. J’évite donc de faire appel à mes Guides lorsque je suis fatiguée ou que j’ai des soucis. Pour établir ce lien avec votre corps, mangez et marchez en conscience ; exercez vos perceptions. Lors d’une balade dans la nature, ramassez une pierre. Observez-la, touchez-la, sentez la,... et remettez-la à sa place…